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Nouveau recueil de poésie: Archéologie de la présence, aux Éditions Rodrigol

Parution de mon nouveau recueil de poésie le jeudi 1er juin 2023, au Marché de la poésie de Montréal, où il sera disponible en exclusivité jusqu’au 4 juin. Ensuite direction Marché de la poésie à Paris, du 7 au 11 juin, je serai présente pour des séances de signature le vendredi 9 juin à 18h et le samedi 10 juin à 13h, au stand 608. Le livre sera disponible en librairie bientôt.

Deuxième recueil et quatrième projet avec Rodrigol, je suis heureuse d’avoir des éditeurs qui m’accompagnent, cherchent à comprendre mon écriture et poussent le livre à son meilleur. Archéologie de la présence est une proposition étrange, sensible, existentialiste, entre l’étude et le grimoire. Une poésie qui opère des métamorphoses, qui trace un cercle, lieu de consistance, de passage et de rencontre. Être au monde ne relève pas pour moi d’une évidence mais d’un processus, d’une constante transformation, et ce recueil s’inscrit dans le mouvement d’une quête qui traverse le monde du vivant comme celui des morts.

L’archéologie est une démarche de reconnaissance, d’extraction, de mise en lumière, et surtout de terrain.
Mon terrain se trouve dans le monde sensible tout autant que dans l’onirique, dans l’émotion et dans ce que certains nomment extra-sensoriel, magique ou délire, selon leurs écoles, et dont j’ai pris partie de considérer comme part entière du réel.

Devenir-antidote
part démesure part violence
négligence respiratoire
tyrannie imaginaire.


Enfante un lien
noue le passage
couds morts et vivants
prends le visage du scorpion
bois sa sève jette-le.

Lancement de Lame crépuscule

Publications et performance

affiche Lame crépusculeLancement de mon premier recueil de poésie, Lame crépuscule, publié aux Éditions Rodrigol, le lundi 12 mai, au café-bistro Aux Derniers humains, de 17h à 22h. Prestation accompagnée par la musicienne et poète Caroline Louisseize au piano.

   Tu m’as offert des colliers de cochonneries
   étincelants à la lueur de mes dents
   femme-poubelle ainsi vêtue
   recueillant tendrement les immondices
 
   Notre fête s’évachait
   saoule gluante