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Prendre le large, le vaste, les mots… en ligne!

Lors de ma résidence de création Prendre le large, le vaste, les mots avec le programme Métissages Urbains d’Exeko, à travers des ateliers d’écriture et des rencontres spontanées, deux œuvres littéraires ont été créées, la Lettre au monde que j’ai quitté et La constellation des mots. Tout d’abord éditées sous forme de fanzine, elles sont maintenant en version numérique sur le site web de Debout: Actes de parole. La création se poursuit désormais en ligne, vous pouvez utiliser les formulaires afin d’ajouter une phrase ou un vers à la Lettre, et un mot ou une connexion à la Constellation

Résidence de création avec Métissages Urbains

Mon projet Prendre le large, le vaste, les mots – Navigations littéraires a été sélectionné par l’organisme Exeko pour une résidence de création en mixité sociale, dans le cadre du programme Métissages Urbains. De la mi-octobre au début décembre, je me promène avec l’équipe d’Exeko afin de déployer ma recherche et deux créations collectives dans des organismes de soutien aux personnes en situation d’immigration et aux jeunes en situation d’itinérance, ainsi que directement dans l’espace public.

Les mots, le langage, la littérature sont à mes yeux des manières de prendre sa place, de s’orienter, de faire son chemin, dans la trajectoire sociale comme celle de l’intime. Mon projet propose de participer à deux créations collectives: Lettre au monde que j’ai quitté, à la fois lien et au revoir au passé, et la Cartographie des mots et de l’intuition commune, afin de guider nos pas à venir. Ces Navigations littéraires explorent les thèmes des devenir, du rapport au langage, du départ et de l’avancée, de l’exclusion (obligée ou choisie), de l’espoir et de la liberté.

La résidence de création me donne la possibilité de quatre ateliers en organismes pendant lesquels la première partie est consacrée a des explorations littéraires en guise de réchauffement aux thématiques et à l’écriture, ainsi qu’à la création d’une écoute et d’un respect qui jouent un rôle important dans la création collective. La deuxième partie présente les deux œuvres à créer. Si j’ai établi un cadre pour ces œuvres, le contenu en est entièrement décidé par les participantes et les participants.

La réalisation des œuvres sera à la fois sous forme matérielle et virtuelle, sous la forme de fanzine et de site interactif… Mais pour le moment, je m’immerge dans les rencontres et le processus créatif. Après un premier et très bel atelier à l’organisme Femmes du monde à Côte-des-Neiges, je visiterai Dans la rue le 8 novembre, le MultiCaf le 14 novembre, et Passages le 4 décembre.

Photo Alexandra Pronovost

Médiations littéraires

L’automne 2019 me donne plusieurs occasions d’offrir des ateliers littéraires dans le cadre de projets de médiation culturelle:

Ce que tu ne m’as jamais dit est un projet d’écritures intergénérationnelles à Saint-Léonard, en collaboration avec Debout: Actes de parole.
– Les ateliers Biblio-Libre d’Exeko, en collaboration avec l’organisme Dans la rue, permettront de créer du contenu pour le journal Eko, destiné aux gens de la rue.
– Trois ateliers à la Bibliothèque Benny nous feront explorer l’art de la poésie et du slam avec des adolescents.
– Le sens du mouvement est une série de huit ateliers au CARI Saint-Laurent, que je co-animerai avec la danseuse et chorégraphe Kristen Céré, dans une collaboration entre Debout: Actes de parole et Festival Quartiers Danses.
– J’anime deux séries de quatre ateliers dans le programme Art adapté – Ma place est ici de la Place des Arts.
– Je serai de retour à l’organisme Point de rue à Trois-Rivières pour une série d’atelier qui mèneront à une autre publication collective suite au Peuple arpenteur.

Peu importe le public et le lieu, les ateliers sont pour moi des espaces d’entraînement pour la pratique de l’écriture où l’autonomie est favorisée.